Chaque thérapeute relève d'un code de déontologie, découvrez le mien :

PREAMBULE

Psychopraticien est désormais le nom que peuvent porter les thérapeutes suivant des personnes dans le cadre de psychothérapies. Tous les syndicats représentatifs de la profession se sont mis d’accord sur ce terme qui ne définit pas un titre, mais la dénomination d’une activité professionnelle (comme celle d’ingénieur ou de chef d’entreprise), et qui a été déposée à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) en 2009.

 

Le psychopraticien respecte la dignité et la valeur de l'individu. Il est fondamentalement attaché à la préservation et à la protection des droits humains, de l’intégrité psychique et physique ainsi que du bien-être des personnes  faisant appel à lui, en mettant en œuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation de ces objectifs.

 

Le psychopraticien n’est lié et n’appartient à aucun courant religieux, sectaire, politique ou idéologique.

 

Il est tenu d’utiliser ses compétences, de penser et d’analyser sa pratique uniquement à des fins conformes au respect des valeurs éthiques et morales, en tenant compte de la complexité humaine ainsi que des normes législatives et des interdictions.

 

Il s'engage à accroître ses connaissances sur le comportement humain, sur la compréhension de soi-même et des autres et sur l'utilisation de ces connaissances pour la promotion du bien-être de l'humanité.

 

Le psychopraticien respecte les autres membres de sa profession et des professions connexes.

 

 

1 - RESPONSABILITÉ

Lepsychopraticien s'engage à maintenir les plus hauts standards de sa profession. Il accepte la responsabilité et les conséquences de ses actes, il fait tout pour s'assurer que ses services sont utilisés de manière appropriée.

 

En tant que praticien, il sait qu'il porte une lourde responsabilité sociale parce que ses éventuelles recommandations et actions professionnelles peuvent modifier la vie des personnes.

 

Il clarifie à l'avance avec ses clients toutes les questions qui pourraient concerner leur collaboration. Il évite absolument les relations qui pourraient limiter son discernement, son objectivité ou déboucher sur un conflit d'intérêts.

 

Le psychopraticien est responsable du choix des méthodologies, techniques et outils utilisés dans le cadre de la thérapie, mais aussi à des fins d'enquête, d'analyse et de compte-rendu éventuellement nécessaires.

 

 

2 - COMPÉTENCE

Lepsychopraticien reconnaît les limites de sa compétence et les limites de ses méthodes.

Il ne fournit de services et n'utilise que des techniques pour lesquelles il est qualifié par sa formation et son expérience.
Il se tient informé des dernières connaissances, des informations scientifiques et professionnelles relatives à son domaine d’intervention.

 

Lepsychopraticien est transparent sur sa compétence, sa formation et son expérience.

 

Lepsychopraticien reconnaît la nécessité du travail sur soi, de la supervision et de la formation continue, et il est ouvert à de nouvelles procédures.

 

Lepsychopraticien tient compte des différences entre les personnes, comme celles qui peuvent être associées à l'âge, au sexe, à la situation socio-économique, à l'origine ethnique, afin de s’assurer d’avoir la formation adéquate pour garantir un service approprié et ciblé à proposer à ces personnes.

 

Lepsychopraticien reconnaît que les problèmes et les conflits personnels peuvent interférer avec son efficacité professionnelle. En conséquence, il s'abstient d'entreprendre toute action dans laquelle sa situation personnelle  serait susceptible de conduire à des performances insuffisantes ou de nuire à une personne.

 

Lepsychopraticien s’engage à bénéficier d’une action de supervision le concernant, aussi longtemps que son activité professionnelle rend cette supervision nécessaire.

 

 

3 - VALEURS MORALES ET NORMES JURIDIQUES

Les valeurs et normes morales, éthiques et juridiques qui régissent le comportement du psychopraticien sont une affaire personnelle au même titre qu'elles le sont pour tout citoyen.

 

En ce qui concerne son propre comportement, le psychopraticien se conforme aux lois et règlements pouvant directement ou indirectement le concerner.

 

Dans l'exercice de sa profession, le psychopraticien s’interdit toute action qui déprécierait les droits humains, civils et juridiques de ses clients ou d'autres personnes.

 

Le psychopraticien est conscient du fait que ses propres valeurs personnelles pourraient interférer dans la thérapie, c’est pourquoi celles-ci ne sont pas mises en avant et qu’un respect quant à la diversité des attitudes et des sensibilités individuelles de ses clients est privilégié.

 

 

4 - CONFIDENTIALITÉ

Le psychopraticien est personnellement tenu au secret professionnel, sauf dans les cas où la loi impose ou autorise la révélation du secret.

 

Le secret professionnel couvre tout ce dont le psychopraticien a connaissance dans l’exercice de sa profession, autrement dit non seulement ce qui lui est confié mais également ce qu’il voit, entend ou comprend.

 

Il respecte la confidentialité des informations obtenues de personnes dans le cadre de son activité. Il ne peut divulguer de telles informations à des tiers qu'avec le consentement de la personne (ou de son représentant légal), sauf dans des circonstances exceptionnelles (voir infra) dans lesquelles le fait ne pas le faire entraînerait probablement un danger évident pour cette personne ou pour d'autres.

 

Le psychopraticien informe les personnes des limites légales de la confidentialité. Le consentement à révéler des informations à d'autres doit normalement être obtenu par écrit auprès de la personne concernée.

 

Les informations recueillies lors de consultations ou de conseils, ou l'évaluation de données sont susceptibles d’être examinées seulement à des fins professionnelles et seulement avec des personnes ou professionnels clairement concernées par l'affaire.

 

Les rapports oraux ou écrits ne doivent comprendre que des données conformes à des fins d'évaluation ou de recommandation, et tous les efforts sont faits pour éviter l'exposition de la vie privée. Les données sont anonymisées sauf si les circonstances l’exigent.

Le psychopraticien prend toutes les dispositions pour préserver la confidentialité lors du stockage, de la destruction des archives et dans l'éventualité de sa propre indisponibilité. Les documents concernant les clients, quels que soient le contenu et le support de ces documents, sont protégés contre toute intrusion ou accès par un tiers non concerné.

 

Avec des mineurs ou d'autres personnes incapables de donner volontairement leur consentement éclairé, le psychopraticien doit prendre les précautions nécessaires pour protéger l'intérêt de ces personnes et consulter le cas échéant d'autres personnes (comme par exemple les représentants légaux) de manière appropriée.

 

Si le psychopraticien discerne dans le cadre de son activité professionnelle qu’une personne est victime de sévices ou de privations, il doit mettre en œuvre les moyens les plus adéquats pour la protéger en faisant preuve de prudence et de circonspection.

 

S’il s’agit d’un mineur ou d’une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état psychique ou physique, sauf circonstances particulières qu’ils apprécient en conscience, il alerte les autorités judiciaires, médicales ou administratives.

 

 

5 - PROTECTION DU CLIENT

Le psychopraticien  respecte l'intégrité, l’autonomie, le droit à vivre selon ses propres choix et protège le bien-être des avec lesquelles il travaille. Le psychopraticien  reconnaît et respecte la personne humaine dans sa dimension psychique.

 

Le psychopraticien prend en compte avec la même conscience et dans le respect du principe de non-discrimination tous les clients quels que soient leur origine, leurs mœurs, leur situation familiale, leur appartenance à une ethnie, à une nation, à une religion, leur orientation sexuelle, leur handicap, leur état de santé, leur réputation.

 

En toutes circonstances, il n’intervient qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé des personnes concernées. Contraindre des personnes à participer ou à poursuivre une thérapie est contraire à l'éthique.

 

Le psychopraticien ne s’immisce pas dans les affaires de famille ni dans la vie privée de ses clients sans qu’il n’y ait un impératif professionnel.

 

Conscient des besoins de ses clients et de l'influence potentielle que représente sa position, il n’exploite pas la confiance et la dépendance de ces personnes. A ce titre il s‘interdit toute exploitation de la relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques ou idéologiques.

 

Le psychopraticien évite toute les relations exclusives et autres que thérapeutiques qui pourraient troubler son jugement professionnel ou augmenter le risque d'exploitation.

 

Il évite le cumul de fonctions qui pourrait nuire à son objectivité professionnelle.

 

L'intimité sexuelle avec les clients ou toute personne de son entourage est contraire à l'éthique.

 

Le psychopraticien annonce par avance les dispositions financières liées à son travail et qui doivent être clairement comprises. Il ne donne ou ne reçoit aucune rémunération pour diriger des clients vers d'autres praticiens.

 

Le psychopraticien met fin à une relation thérapeutique ou de conseil dès lors qu'il est assez clair que le client n'en tire pas profit, ou si le client refuse la thérapie proposée ou souhaite l’interrompre.

 

Dans ce cas le psychopraticien prend acte de ce refus et met si nécessaire en place les mesures nécessaires pour diriger le client vers des confrères.

 

 

6 - RELATIONS PROFESSIONNELLES

Le psychopraticien agit en tenant compte des besoins de la personne et des compétences spécifiques et des obligations des collègues psychologues, psychanalystes, psychiatres, médecins, pharmaciens … parmi d'autres professions.

Il respecte les prérogatives et les obligations des institutions ou des organisations auxquelles ces autres collègues sont associés.

 

Ilreconnaît les domaines de compétence des professions connexes. Il s’abstient catégoriquement de prescrire des produits médicamenteux.

 

 

7 - TECHNIQUES D'ÉVALUATION

En utilisant des techniques d'évaluation, le psychopraticien respecte le droit des clients d'avoir des explications complètes sur la nature et sur le but de ces techniques dans une formulation que les clients peuvent comprendre.

 

Le psychopraticien veille à ce que les résultats des évaluations et leurs interprétations ne soient pas utilisés abusivement par d'autres.

 

Le psychopraticien n'encourage ni ne fait la promotion de l'utilisation de techniques d'évaluation psychologique ou de techniques psychothérapiques par des personnes insuffisamment formées et non qualifiées.

 

8 – REGLES  DE LA THERAPIE

·         Respect de soi, respect du thérapeute.

·         Respect des horaires des séances.

·         Pas de violence au cours de la séance ni dans le cabinet ou ses alentours.

·         Durée de la séance : 45 minutes

·         La séance commence et se termine à l’heure prévue. Les retards réduisent d’autant la durée de la séance.

·         Prix de la séance individuel : 60 euros

·         Prix d’une séance de couple : 100 euros

·         Prix d’une séance à deux thérapeutes : 120 euros

·         Il n’est pas possible de quitter une séance avant la fin de celle-ci.

·         Lorsqu’un rendez-vous a été pris pour une séance, le prix de la séance est dû même en cas d’absence de la personne.

·         La thérapie commence par une à deux séances dites « d’anamnèse » où sont évoqués l’histoire de la personne et ses objectifs au travers de la thérapie.

·         Lorsqu’il semble que la thérapie touche à son terme, celle-ci s’achève par une séance dite « séance de clôture » (deux si nécessaire) permettant de faire le bilan du travail effectué et d’acter l’atteinte éventuelle des objectifs.